10 outils pour remplir son coffre à outils de calme instantané pour les parents ou les intervenants auprès des enfants

Tout le monde aimerait être comme les parents de Caillou. Vous savez, ils semblent toujours calmes, zens, ils ont toujours la bonne réponse et la bonne intervention avec un ton de voix juste assez mielleux et réconfortant. Sachez que derrière ces deux parents, il y a un auteur… ce sont des personnages fictifs!

L’être humain est un animal spécial… nous avons des émotions! Eh bien oui… des É-MO-TIONS. Il est plus que normal d’avoir des réactions, de se sentir découragé, fâché, épuisé, écœuré, désespéré et autre.

Avoir une approche bienveillante ou positive ne signifie d’être toujours positif ou de dire « OUI » à tout, mais plutôt d’apprendre à accueillir nos émotions, retrouver son calme, faire un pas de recul et éduquer son enfant avec bienveillance. Pour vous aider à faire ce pas de recul, vous n’avez pas besoin de vous inscrire à des cours de danse style « moon walk ». Outillez-vous d’un coffre à outils de « CALME INSTANTANÉ ».

Quand rien ne va plus que le bateau coule, armez-vous d’un gilet de sauvetage et fouillez dans votre coffre pour trouver les outils nécessaires pour « patcher » le trou dans la coque de votre bateau de parent « à bout de nerf »!

Voici pour vous, 10 outils à classer dans votre coffre à outils de calme instantané :

1)      Respiration : Inspirez…. Expirez… répétez jusqu’à ce que sérénité s’en suive. Dites le mot « calme » à l’expiration, vous verrez ça fonctionne! Ne soyez pas timide faites-le devant vos enfants… cela risque de les contaminer et les aider à se calmer eux-mêmes.

2)      Méditation : Faites une pause méditation. Sur internet vous pouvez trouver pleins de méditations guidées, choisissiez-en une qui vous parle. Il y a tellement de bienfaits derrière la méditation, mais ce sera pour un prochain article! Les éléments importants à retenir, aujourd’hui, sont que la méditation est un régulateur d’humeur et un réducteur de stress. Deux choses dont vous avez besoin lorsque l’harmonie familiale a fait place à la cacophonie.

3)      Répétez à voix hautes ou dans vos têtes des « phrases replacent idées » : Exemple : « Il a deux ans, il ne sait pas s’exprimer autrement. »; « Je m’aime et je suis fière de moi .»; « Je suis un excellent parent. »; « Je sais qu’il fait de son mieux avec son niveau de conscience et d’intelligence du moment .» ; « Cela va changer, demain ce sera mieux. » etc.

4)      Regarder la situation sous un autre angle : Parfois, il suffit de se mettre dans la peau de notre enfant pour comprendre ce qu’il ressent ou d’expliquer à notre enfant comment on se sent.  Soyez fou utilisez le pronom sujet  « Je » pour exprimer vos émotions. Ex : En ce moment, je suis stressée, car je n’ai pas envi d’être en retard au travail. Je ne veux pas te brimer, j’ai juste besoin que l’on parte de la maison maintenant. 

5)      « Relativiser » s’avère une option des plus utile pour regarder la situation sous un autre angle. Est-ce nécessaire de s’emporter parce que mon enfant a échappé son verre de jus sur la table, bien que cela faisait minimum 3 fois que je lui demandais de faire attention? Est-ce un gros, un moyen ou un petit problème?

6)      S’éloigner : Prendre le temps de s’éloigner permet à l’enfant de se calmer et nous ça nous permet de décompresser. Aller faire un mandala; défoulez-vous avec de la pâte à modeler (elle ne ressent pas la douleur;) ; écouter de la musique relaxante ou vos chansons qui vous font vibrer; aller marcher; rouler une balle de tennis sous pied, je sais ça fait drôle à dire comme cela, mais ça prend de la concentration et en même temps cela stimule les points de réflexologie! Durant cette pause zen, réfléchissez à l’approche que vous allez prendre avec votre enfant lors de votre retour. Notez que la pause n’a pas besoin d’être très longue, 5 minutes auront l’effet voulu.

7)      Donnez-vous un temps de pause : Certaines situations ont besoin du bouton « PAUSE ». Vous appuyez sur le bouton et vous faites un retour sur la situation plus tard quand tout le monde a retrouvé la paix.

8)      Lâcher-prise et envoyez-vous de l’amour : Dans certaines circonstances, il faut simplement acceptez ce qui est, et se dire que l’on s’aime, que l’on est fier de nous, même si nous ne sommes pas parfaits. Comment lâcher-prise? Rappelez-vous que votre enfant possède un niveau de conscience et d’intelligence en fonction de son âge de développement.

9)      Reconnaître sa part de responsabilité : Lorsque nous sommes capables de s’observer, de reconnaître ce qui nous appartient et ce qui appartient à notre enfant, cela permet souvent de nous pardonner et pardonner à notre enfant. Ainsi, nous arrêtons d’être cocréateurs dans la situation. Vous pourrez ainsi vous excuser pour vos débordements à vous et la situation risque de se dissiper assez rapidement.

10)   On boost nos hormones du bonheur… Comment faire? En allant bouger, entre autres! Vous pouvez aller courir, mais seulement 6 minutes de marche rapide augmenteraient de 30% nos endorphines et diminueraient d’autant la cortisol (hormone du stress). Ceci peut être fait lors de la crise ou vous pouvez le mettre dans votre régime de vie. L’important ici, c’est de pratiquez un sport ou une activité que vous aimez. Faites du yoga, allez courir, retenez par contre, que de bouger sur une base régulière vous permet d’avoir un meilleur équilibre mentale.

Dans un même ordre d’idée, les câlins sont aussi une excellente source de bonheur, il favorise la production d’ocytocine. Proposez un câlin à votre petit volcan en effervescence, cela pourrait aider à le calmer et vous aussi bénéficierez des bienfaits de l’ocytocine J S’il refuse, tournez vous, vers d’autres et offrez-vous ce réconfort.

Maintenant que votre coffre à outils de calme instantané est rempli, il ne vous reste plus qu’à les utiliser. C’est donc le moment du défi…sortez un outil par semaine que vous allez mettre en pratique, et ainsi construire votre espace zen en un rien de temps pour devenir la meilleure version de vous-même!

Panier